[Fiche] Hkilo

Je suis un enfant retrouvé dans la rue à falaise plongeante par un ménestrel, voyageant de ville en ville, j'aimerai d’ailleurs vous partager quelques-uns de mes voyages !

Je suis d'abord parti à Mont-Brumeux la capitale de l'Empire :

Le voyage était difficile, le froid nous glaçait le sang, le vent nous mordait au plus profond de notre chair. Les bannis nous menaçaient, malheureusement pour eux, notre valeureux garde était là. Je voulais devenir comme lui, ne pas avoir peur des bannis, se sentir fort et protéger les plus faibles c'était ça que je voulais devenir ! Après trois jours de marches intensives, on aperçut enfin la ville de Mont-Brumeux, une immense murailles de pierre avec des décorations d'émeraudes pures. Les deux murailles étaient renforcées par une pierre noire dont je ne connais pas le nom, séparées par un lac gelé. D'après notre garde, la deuxième muraille a été faite avec du relief pour que l'ennemi ne puisse pas poser d'échelle. Nous demandâmes d'entrer au son du cor. Le portier nous abaissa le pont levis et la herse. Nous entrâmes et on pouvait apercevoir des milliers de personnes qui allaient et revenaient... On séjourna dans l'auberge et le lendemain, mon père dû aller au palais de Sire Thibaud afin de donner un spectacle, il était ménestrel après tout. Nous entrâmes donc dans le palais du régent, j’apercevais dans l'immense palais de Sire Thibaud des décorations en or, des meubles d'un bois rare, je m'assis dans un beau fauteuil en peau d'ours pendant que mon père faisait son spectacle. Nous primes alors un jour pour visiter la ville, qui était magnifique malheureusement je n'aimais pas la pierre, taillée ou pas. Le voyage était fini, je voulais pourtant voir l'armée divine et la Pomme d'Or de l'arbre Armanaé dont parlait la légende ... Mais passons, direction Falaise Plongeante, ma ville d'abandon.

Après avoir traversé la neige, le vent et le froid, on aperçut Rive-Feuille, la ville était inondée comme le disait mon père, mais la muraille avait résisté, c'est n'est pas pour rien qu'on l'appelle la muraille de diamant ! On continua notre route et contourna le volcan, un peu de chaud après les premiers jours de froid cela faisait plaisir ! Après ces sept jours de marches, on apercevait enfin Falaise-Plongeante, la ville était bien moins imposante que Mont-Brumeux. La muraille était faite en bois et en pierre taillée. Cette fois-ci on fut logés avec l'argent du régent Torchou, finalement ils reconnaissent enfin le talent de mon père ! Nous entrâmes au palais, c'était moins doré qu'au palais de Sire Thibaud, il y avait plus de fer néanmoins. Malheureusement pour moi, je ne pouvais pas assister au spectacle, ils m'ont refusé l'entrée. Mon père décida alors de me confier au garde, il accepta sans rechigner. Nous allâmes dans une caserne, il s’entraîna, je lui demandais alors si je pouvais m’entraîner avec lui, il éclata de rire mais, accepta finalement. Pendant la séance il m'apprit des techniques de défense de base. J'aimais me battre, je voulais me battre et il le compris rapidement. Mon père de retour, nous allâmes au marché de la ville, il y avait tellement de monde, les commerçants se concurrençaient sans cesse les prix descendaient tout le temps car, le voisin proposait toujours un prix plus bas. C'était la course aux bonnes affaires, moi je rêvais d'avoir un cheval, mais, c'était impossible à imaginer, mon père n'était pas pauvre mais, se payer un cheval … Après huit ans de voyage, maintenant âgé de 21 ans, on entreprit un voyage à Haut-Chêne. C'était la ville que je n'avais jamais vue, le talent de mon père se serait-il fait entendre jusqu'à Haut-Chêne ? !

On traversa l'immense forêt, ce fut le voyage le plus terrifiant que je n'ai jamais fait, des bannis à perte de vue si jamais on avait le malheur de marcher la nuit... D'ailleurs, il paraît que la ville Armanéenne Racine-Courante était situé quelque part dans cette immense forêt !
Heureusement encore que notre garde était encore et toujours là... J'aimerai bien entendre un jour « heureusement que Otoran Uldar était là pour nous sauver des bannis, heureusement que Otoran Uldar était là pour gagner contre les armanéens, heureusement que … » Enfin, passons, nous voilà donc devant le pont qui mène à Haut-Chêne. Le pont des lumières comme ils l'appellent, c'était un immense pont en pierre, on aperçut alors des immenses champs à perte de vue, des vaches, des poules, des cochons mais surtout des chevaux ! Après avoir marché quatre jours, nous voilà devant la muraille d'Haut-Chêne. La muraille était décorée avec de la pierre jaune qui produisait de la lumière et faite de pierre et d'un matériau blanc, il paraît même que c'est de la neige d'après certains habitants, de la neige en guise de muraille ? ! Encore une fois, le régent du coin Sideara Aminestas qui n'est autre que le Grand intendant en personne nous paya l'auberge. Nous prîmes quelques repos quelque repos avant de rejoindre l'aubergiste qui nous attendait dans la grande salle pour un banquet qu'un noble itinérant avait organisé.

La grande table placée au centre de la salle avait la forme d'un U, l'immense nappe qui recouvrait la table était teinte d'un dégradé allant du rouge au blanc. Les torches étaient si lumineuses qu'on se croyait en pleine journée alors que la nuit commençait à tomber. Nous rangeâmes d'abord nos objets dans un coffre situé à l'entrée je m'installa sur une belle chaise en bois. La maisnie s'occupait de moi, les pages coupaient le pain blanc, les servants nous proposaient de la bonne viande de porcelet de lait et les bouteillers versaient la bonne cervoise dans nos hanaps de bois et dans nos aiguières jaunes. Nos bols d'argents étaient remplis de nourritures plus savoureuses les unes que les autres allant du simple légume au succulent sanglier de forêt.

Tout au long du repas, je fus charmé par le spectacle que le noble avait fait préparer à notre intention.

Les acrobates habillés de toutes les couleurs rentèrent en scène en apportant avec eux deux immenses bâtons rouges comme le sang. Ils faisaient des acrobaties et dansaient suspendus pendant que les jongleurs jonglaient avec des balles bleues. Ce fut impressionnant et enfin les troubadours nous récitèrent une chanson de geste pendant qu'ils jonglaient et que les musiciens nous enchantèrent avec des airs de vielle et de psaltérion. Nous chantâmes en coeur, chacun applaudit à grand bruit et l'on quitta les tables. Ensuite, mon père dû aller faire son spectacle, je partis m’entraîner à la caserne avec mon garde, cette ville me plaisait, les immenses champs étaient magnifiques, le mystère de la muraille en neige, la convivialité dans cette région, la caserne splendide... C'était décidé je voulais vivre ici, après le travail de mon père je le demanda :

« - J'ai envie de prendre mon indépendance père, ne plus vivre qu'avec tes revenus, j'ai assez voyagé il est temps pour moi de me poser.
- Tu veux donc vivre ici en tant que soldat ?
- Oui père.
- Je vois que tu as trouvé ta voie, je te félicite, voici quelques akatéons. Ne les gaspille pas, je reviendrai te voir de temps en temps. »